Articles & Essais
2020 «Approche clinique des professions d'enseignement, d'éducation, et de soins. »
2014 «La bonne distance entre désir et interdit»
2012 «La négation des implications subjectives et souffrance»
2006 «Le rapport au secret»
2005 «Le trouble de l'enseignant face à l'échec scolaire d'un enfant adopté»
2005 «La dynamique du secret dans l'acte d'enseigner»
2000 «La Fonction Tiers du maître E»
1993 «Créer un livre pour restaurer le désir d’apprendre»
1989 «Les regroupements»
PSYCHOLOGIE CLINIQUE DE L'ÉDUCATION
- La relation à l'autre
- La gestion des conflits
- Le désir et la peur d’entreprendre
- Le problème de l'adoption et de l’intégration (famille, société, entreprises.)
- L'adaptation
- Le pouvoir et sa solitude
L’approche clinique permet d’introduire une compréhension des difficultés d'enseigner et d'apprendre centrées sur l’implication du sujet dans la relation pédagogique.
Aux prises avec une intention d’apprendre et d’enseigner, mais soumis aux pulsions d’auto-conservation et d’emprise, le sujet se dérobe et s’échappe. Telle est l’énigme, au cœur de la relation.
Se trouvent alors particulièrement interrogés les représentations et les affects concernant les quatre axes de la relation :
Le rapport à soi, à l’autre, au savoir et à l’acte d’enseigner ou d’apprendre
Avec le Groupe de Recherches et d’Analyses Psychodynamiques dans le champ du Handicap, de l’Inadaptation et de l’Echec Scolaire (GRAPHIES) sous la direction du professeur Jean-Sébastien Morvan, mes différents travaux interrogent :
Le rapport au savoir de l’enfant adopté
La dynamique du secret dans l’acte d’enseigner
Les conséquences néfastes de la négation des implications subjectives dans l’institution
La position mégalomaniaque ou l’interdit d’enseigner
La juste distance
Les représentations professionnelles dans le champ de l’enseignement
La psychologie clinique introduit alors un cadre théorique permettant une compréhension des difficultés (d’enseigner et d’apprendre) susceptible d’influer sur l’enseignant dans sa pratique, en interrogeant la relation, ou, pour le dire autrement, l’implication des sujets (enseignant et élève) dans la rencontre.
Car derrière leur rôle institutionnel (savoir et transmettre ou ignorer et apprendre), enseignants et élèves sont avant tout des personnes, des êtres libres, singuliers, complexes, vulnérables, traversés par des mouvements conscients et inconscients, confrontés à du manque – à du non-savoir, à du non-maîtrisable – capables de donner du sens à ce qu’ils sont en train de vivre, et susceptibles de résister ou d’organiser leur système de défense lorsqu’ils se sentent menacés.
Entièrement mobilisés dans la rencontre, ils réagissent et interagissent les uns aux autres en fonction de la situation et de la position qu’ils y occupent.
La rencontre avec les enfants intelligents, qui n’apprennent pas, constituent une énigme qui interroge et tourmente douloureusement l’enseignant, confronté aux limites de sa pédagogie. Tiraillé entre l’acharnement, le découragement et l’abandon, il ne parvient pas à se sortir de l’impasse.
Ecrivain | Artiste Peintre | Docteur en Sciences de l'Education et Psychologie Clinique
Copyright 2016 - Gérard Netter